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Sénégal - De Gorée à Saint-Louis - Septembre 2018

Etape 28 - Langue de Barbarie - Les oiseaux de la mangrove

Mardi 25 septembre 2018. Retour dans la mangrove. une occasion unique d'observer tous les oiseaux qui la peuplent. Et notamment les aigrettes blanches.

Il faut apprécier au plus vite la présence de tous ces oiseaux, au vol si majestueux, car il pourrait bien un jour tous disparaître. Non pas à cause du réchauffement climatique, encore que, mais bien par la faute des hommes, qui, en 2003, afin de sauvegarder l'île Saint-Louis, décidèrent de creuser un canal de délestage de 4 m de large à travers la langue de sable, à 7 km au sud de la ville... Grosse erreur.

Grosse erreur car le chenal qui coupait la lagune en deux n'a pas été stabilisé, et du coup, s'est rapidement agrandi pour atteindre jusqu'à 1 km de large ! Ainsi, la mer pénètre de plus en plus dans l'estuaire, lequel s'ensable, tandis que ses rives s'érodent. Aujourd'hui, plusieurs îlots sabloneux, dont certains habités, menacent tout simplement de disparaître. Tout comme la mangrove qui abrite tous ces oiseaux.

Quinze ans pus tard, l'écosystème de la Langue de Barbarie est grandement fragilisé. Et dans les années à venir, il pourrait tout simplement disparaître. Avec ses bancs de sable et ses îlots qui abritent aujourd'hui toutes ces colonies de pélicans et de cormorans.

En attendant, j'ai encore la chance de pouvoir les observer, de voir les pélicans rétracter leurs ailes avant de s'élancer dans le vide, puis de les ouvrir aussitôt pour prendre la portance des courants ascendants.

Le spectacle est saisissant. Les pélicans se comptent par centaines. Tout comme les cormorans qui vivent en symbiose avec leurs grands cousins.

Au milieu de la mangrove, parmi les branchages et les feuilles de palétuviers, les aigrettes et les cormorans se côtoient dans la bonne entente.

Au sommet des palétuviers, les oiseaux guettent une hypothétique proie qui pourrait surgir de la surface de l'eau du fleuve.

Plus bas encore, de nouveaux bancs de sable et d'autres colonies de pélicans et de cormorans. Chacun scrute la surface de l'eau à la recherche de poissons.

Et quand on s'approche trop près d'eux, chacun s'élance aussitôt, les uns après les autres, disciplinés, pour reformer le groupe ailleurs, sur d'autres bancs de sable qui attendent la colonie. Magique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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